Ultra Trail du Pas du Diable

Le samedi 27 avril 2019 a eu lieu l’Ultra Trail du Pas du Diable, à Saint-Jean du Bruel, en Aveyron.

Stéphane Pinsard s’est élancé sur la 12e édition du Roc de la Lune, autre appellation de ce trail, beaucoup moins terrifiante… mais seulement à la lecture ! En effet, c’est 129 km avec plus de 6500 mètres de dénivelé qui attendait notre coureur.

Malgré des conditions météo compliquées (pluie, vent fort et du froid), Stéphane termine son ultra en 31 heures et 6 minutes, 119e sur 258 au classement général et 54e en V1M.

Stéphane n’a pas pu profiter du paysage mais n’a cependant pas eu le temps de s’ennuyer entre les fortes pentes et les descentes glissantes.

Il est content d’avoir fini ce trail très familial avec une super organisation et des bénévoles fort sympathiques.

Stéphane a même eu le droit de monter sur le podium pour récupérer son lot de finisher.

Bravo Stéphane pour beau challenge !

L’Ardéchois Trail 2019

Les 3 et 4 mai dernier s’est tenu à Desaignes, petit village de l’Ardèche « au charme envoûtant », la 25e édition de l’un des plus anciens trails de France : l’Ardéchois Trail.

Au programme, 4 distances : 10 km, 18 km, 36km et 57 Km, ainsi que 2 randonnées.

Trois coureurs du CSN ont fièrement représenté notre club sur cette course.

En effet, Bénédicte Lemoine, Jean-Luc Erre et Dominique Leprince ont pris le départ du 36 km.

Récit de leur trail :

« Après un petit tour dans le village, tous les coureurs se sont élancés dans une côte bien pentue. Il s’agissait d’avaler 900m de dénivelé en 10 km avant la barrière fatidique des 2 heures.

Le parcours a rapidement quitté le bitume pour emprunter des sentiers de forêt, parfois abruptes, où nous étions contents de pouvoir nous appuyer sur nos bâtons. Après ce premier gros effort, une récompense nous attendait en haut de ce premier sommet : un magnifique vue sur les Monts d’Ardèche.

Quelques petites photos, un peu de calories et nous attaquons une première descente, en pente douce, qui nous mène à l’attraction du parcours : les ruines du Château de Rochebonne.

Il était important de rester vigilant en descendant le sentier escarpé dominant la vallée de l’Eyrieux.

Une petite pause à la cascade et nous repartons dans une longue montée, moins pentue, mais exigeante, surtout après déjà 3 heures de course.

Après l’unique ravitaillement (au 22e kilomètres), situé à l’ombre d’un cimetière, débute la longue descente finale. Elle commence de façon très agréable en pente douce sur des chemins forestiers pour finir en des raccourcis abruptes tracés exprès pour l’occasion. Nous terminons notre course dans un village médiéval très animé, et sous les encouragements des nombreux badauds venus pour l’occasion.
A l’arrivée, coureurs et accompagnants, ont eu droit au fameux bœuf à la broche. Et tout ceci au rythme du groupe de musique brésilienne qui a été présent tout au long du parcours.

Le soir, un buffet campagnard a été offert par la mairie, suivi par une soirée danante et un feu d’artifice. »

Jean-Luc termine en 5h34 (484e et 90e en V2H), Bénédicte en 5h44 (509e et 16e en V2F), et Dominique en 5h58 (531e et 99e en V2H)

Bravo à eux !

Mon premier marathon : témoignage d’Eric Fauconnier

Beaucoup de coureurs du CSN ont décidé cette année de relever le défi et de parcourir leur premier marathon. C’est au tour d’Eric de partager son expérience.

Le rendez-vous était donné pour le dimanche 28 avril 2019 à Azay le Rideau !

« Bien coaché par Babass, je n’ai pas eu de chance pendant la préparation puisque je me suis fait une entorse à 1 orteil ,15 jours avant le départ… Mais bon, j’ai fini en 3h34’24 » l’épreuve.

Il y avait beaucoup de vent de face (au moins les 3/4 de la course) et j’ai peut-être effleuré le fameux mur entre 30 et 35 où mes jambes m’ont semblé très douloureuses…

Envie de ralentir ? Surtout pas !!! Car j’étais encouragé par ma famille au kilomètre 36. Et au 32, dans le dur, des collègues de travail m’ont soutenu avec cette phrase « c’est plus que le mental maintenant » ! Je me suis martelé cette phrase jusqu’au bout !

J’arrive près de la ligne avec mes filles qui courent avec moi et le speaker qui m’attrape juste après, pour 1 interview sur la course, pas le temps de respirer !

Un sacré moment, pour un beau parcours au milieu des châteaux, la Loire, l’Indre et musée en plein air ».

Bravo Eric pour ta course et ton très bon résultat malgré ta blessure.

FINISHER 2019 !

Mon premier marathon : témoignage de Stéphanie Jollivet

C’est au tour de Stéphanie de nous raconter son premier marathon.

Après avoir couru sur différentes distances (du court, du plus long, des semis, des trails…), elle s’est lancée dans l’aventure de participer au Marathon d’Annecy du 14 avril 2019.

Pour cela, elle a suivi à la lettre le plan d’entrainement préparé par le coach. Sa préparation aura débuté dans le froid de l’hiver et se sera terminée aux premiers rayons du soleil.

Revivons avec elle, les derniers jours de préparation et le jour J :

J-3 :Des pâtes, des pâtes et des pâtes !!!

J-2 :La valise est bouclée : le camelbak, les baskets, tous les produits que j’ai pu tester lors des dernières sorties longues, le tee-shirt du CSN…

J-1 :C’est le jour du départ vers Annecy : visite du village, installation à l’hôtel, séance collective de relaxation et très mauvaise nuit qui s’annonce…

J : C’est le Grand Jour ! Je suis sur la ligne de départ ! C’est la fête ici. On s’échauffe, on danse, on chante ! Et comme à chaque course, je me demande ce que je fais là !

Le départ est enfin donné !

5 KM : Je cours avec Juliette et les premiers kilomètres s’enchaînent. Je suis bien et dans mes temps. Je bois une gorgée tous les kilomètres, je mange régulièrement.

21 KM :Le premier semi se passe sans encombre. Je le passe en 2h03. Je suis un peu en retard pour finir en 4h mais je ne veux pas me griller.

C’est le moment de récupérer Magali et de laisser Juliette aller se reposer.

25 KM : La fatigue commence à se faire sentir. Je n’ai pas de crampes, mal nulle part mais je suis comme les enfants en voiture : « quand est-ce qu’on arrive ? ».

Magali me soutient en me répétant que je suis bien et qu’il faut que je continue comme ça.

36 KM :Mon staff logistique, Valentine, Paul et Juliette, viennent nous soutenir. Ils sentent que je peux finir mais que j’ai besoin d’un petit coup de pouce. Qu’à cela ne tienne, Juliette et Paul font tomber le jogging et se joignent à Magali et moi pour finir.

Un petit coup de Trois cafés gourmands, quelques blagues et j’oublie la fatigue, nous sommes repartis. Nous doublons plein de marathoniens qui n’ont pas les mêmes soutiens que moi. Certains essaient de s’accrocher à nous, mais ils n’ont plus les jambes.

42,195 KM :La ligne d’arrivée pointe le bout de son nez et je suis fière de la franchir en 4h08 et avec les copains !

Merci à tous pour votre soutien aux entraînements car ce n’était pas votre plan mais vous étiez là pour moi quand même. Merci pour vos encouragements sur le bord de la route ou par messages. Et un merci particulier à notre coach qui supporte notre mauvaise humeur, nos doutes et qui croit toujours en nous même si nous, nous n’y croyons pas.

J’ai vécu une très belle expérience et si vous vous sentez prêts, n’hésitez pas à franchir le pas !

Bravo Stéphanie, tu es FINISHER !

Trail blanc au Pays de Père Noël

C’est à l’occasion du trail du réveil du printemps, édition 2019, que le maillot de Chaingy Sport Nature, portée fièrement par Blandine Lusson, a voyagé en Laponie Finlandaise, dans le parc d’Hossa.

Ci-dessous le récit de sa belle aventure :

« Malgré le peu de participants (22 pour cette année), nous sommes venus doubler la population sur une semaine puisque Hossa est très reculée et ne dénombre que 23 habitants.

Pour ce trail, qui s’est déroulé du 31 mars au 2 avril, plusieurs possibilités s’offraient à nous : un parcours en randonnée, un petit parcours trail sur 3 jours (10 km, 16 km, 8 km) et un plus grand (10 km, 25 km, 16 km).

J’ai opté pour le petit parcours. Pas facile de porter les couleurs du club dans cette région car elles sont bien cachées sous les diverses couches nécessaires à la course à pied par températures négatives.

Les 3 jours de trail se sont déroulés sous une superbe météo, avec un ensoleillement maximum, très peu de vent et des températures comprises entre -5°C et 0°C.

Chaque jour de trail a été différent.

Le premier a été marqué par l’expérimentation de la course à pied sur terrain enneigé ou gelé et la découverte des paysages alentours plus extraordinaires les uns que les autres entre les passages en forêt, sur les crêtes et les traversées de lacs gelés.

Le parcours du 2e jour, plus complexe avec un peu plus de dénivelé, n’avait rien à envier à la portion de 13 km du relais 4 de la Saintélyon. Les articulations sont soumises à rudes épreuves sur les sentiers où la neige est tassée par le passage des traîneaux et des motoneiges. Il faut courir dans leurs sillons ce qui sollicite énormément les chevilles, sinon sortir des sentiers et finir avec de la neige jusqu’au genou voir plus (renforcement des quadriceps et des fessiers assurés!). De nombreuses portions se courent essentiellement sur de la glace (gare aux glissades !). A l’issue de ce 2e jour, le sauna et la « cryothérapie » naturelle (immersion en eau glacée à travers un trou creusé dans la banquise) m’ont reboostée.

Le 3e jour : parcours de 16km. Il me semble plus facile car plus plat que la veille, avec 1 petit kilomètre sur route et beaucoup de traversées de lacs. Mais, absorbée par la beauté des paysages, j’en oublie la rubalise rouge et me rend compte un peu tardivement que je me suis égaréé de mon chemin… Résultat : au lieu des 8 km initialement prévus, ce n’est pas 16 mais presque 21 que j’ai parcouru !

Ceci m’a valu tout de même 2 récompenses : une 3e place sur le parcours du 2e jour (je termine ex-aequo avec ma sœur sur 10 concurrents) et la « rubalise d’or, » pour m’être perdue et là encore je n’étais pas seule !

Une aventure hors du commun, dans une ambiance au top, dont on revient des souvenirs plein la tête !!!

Merci aux membres du Club qui m’ont prêté du matériel pour affronter le grand froid et plus largement à tous ceux qui partagent leurs expériences sportives et m’ont donné envie de tenter cette aventure. »

Mon premier marathon : témoignage de Sophie Guneau

La grande aventure de Sophie a débuté cet hiver et s’est achevée le 31 mars 2019 lors du Marathon du Golf de Saint-Tropez.

Après des mois d’entrainements, 3 sorties par semaine, du fractionné court, du fractionné long, des longues sorties le dimanche et la confection de pâtisseries pour tous les autres coureurs, Sophie est prête. Certes elle a traversé des moments de doute, mais elle est prête !

Il est 8h, plus motivée que jamais, elle est sur la ligne de départ. C’est parti pour 42.195 kilomètres !

« Je suis détendue et en pleine forme. Je respecte mes allures, je suis concentrée. Tout va bien. Au 18e kilomètre, arrivent les côtes à n’en plus finir. Je continue de courir, tout est dans la tête. Mais au 25e kilomètre, je suis prise de crampes aux cuisses et aux mollets. Je bois, je marche, je trottine et j’envoie un message au coach. Il me rassure et me conseille. Cela va me ralentir 8 kilomètres durant mais enfin ça passe et je repars.

J’oublie mes 4h15 et j’avance. Je retrouve mes jambes et mon allure. Maintenant, ça descend fort. Je ne lâche rien. Et enfin, le moment tant attendu : l’arrivée !

4h48, des paysages à couper le souffle, de l’ambiance tout au long du parcours, la gentillesse des bénévoles, de magnifiques souvenirs.

Je suis Finisher !

Merci à Babass pour la prépa et ses conseils avisés »

#cestpasmondernier
#çanefaitquecommencer

Une belle source d’inspiration pour celles et ceux qui souhaiteraient sauter le pas !

La Boueuse’ Run : êtes-vous prêt à relever le défi ?

La réponse est « oui » pour Céline Coulongeat !

Cette course d’obstacles, fun et originale, s’est déroulée le dimanche 24 mars 2019 à Saran au Château de l’Etang.

C’est dans un cadre sauvage et naturel que 185 participants ont pris le départ de la Poursuite solo de 7 km et franchi les 25 obstacles.

Au-delà de relever le défi, Céline s’impose, comme l’année précédente, 1re féminine et 17e au scratch en un peu plus de 48 minutes.

Au programme : de la boue, de la bonne humeur, de la convivialité !

Une belle action également car la course vient en aide à Clara, une jeune saranaise en situation de handicap. 1€ par participant sera reversé à l’association « Un Arc en Ciel pour Clara »

Bravo Céline pour ton podium !